Phase finale nationale de TORBALL (1re division masculine)

Le samedi 21 mai 2022 à Castelsarrasin (Gymnase Flamens), 10 ans après, l’élite nationale masculine du torball est revenu en Tarn-et-Garonne pour le dénouement de la 1ère division.

Après Beaumont de Lomagne en 2012, c’est la ville de Castelsarrasin qui a accueilli cet évènement national pour cette discipline méconnue, mais ô combien spectaculaire.

Pourquoi le Tarn-et-Garonne ?

Sollicité par le club voisin de Toulouse initialement désigné, le CDH 82, par l’intermédiaire de son vice-président Stéphane Déléris (très impliqué dans le torball national) a immédiatement donné son accord pour accueillir cet évènement.

Ce même évènement que le CDH 82 avait organisé en 2012 à Beaumont de Lomagne, sous l’impulsion du regretté Jean Dominique Beucher, qui avait alors mobilisé tout son équipe montalbanaise de l’EDV 82 pour en faire une totale réussite.

Après l’arrêt de cette équipe (EDV 82) il y a quelques années, l’organisation de la phase finale nationale à Castelsarrasin s’inscrivait dans une perspective d’esquisser quelques espoirs de relancer cette discipline en Tarn-et-Garonne.

Le torball ?

Le Torball est le dérivé d’une rééducation des soldats allemands devenus aveugles lors de la seconde guerre mondiale qui a été transformée par la suite en sport. Le Torball a fait son apparition en France dans les années 70.

Le Torball, (prononcé “Tor-balle” comme pour le Handball), est donc un sport de ballon pratiqué par les personnes en situation de handicap visuel (hommes, femmes ou enfants). Le principe du jeu consiste à lancer un ballon pour inscrire un but.

Les défenseurs adverses en position d’attente, debout ou à genoux sans qu’une partie supérieure du corps ne touche le sol, attendent le tir de l’attaquant pour pouvoir déclencher leur position de défense, très souvent caractérisée par un plongeon pour faire opposition à la balle. Une fois le ballon maîtrisé, l’équipe défensive devient attaquante et dispose de temps contraint pour relancer le ballon.

Un ballon qui présente la particularité d’être rempli de grelots en limaille de fer, et permettant ainsi aux joueurs de l’entendre rouler et se déplacer, puisqu’ils ne peuvent le voir. En effet, tous les joueurs doivent obligatoirement porter un masque opaque sur les yeux.

Le terrain mesure 16m de longueur sur 7m de largeur. Des buts d’une largeur de 7m et d’une hauteur d’1m30 sont situés à chaque extrémité du terrain. Pour se repérer et se protéger, les joueurs sont placés sur des tapis fixés au sol par des adhésifs. Un match dure 2 fois 5 minutes.

Au départ, uniquement destiné aux personnes déficientes visuelles (mal-voyantes ou non-voyantes), le torball est désormais ouvert aux personnes valides (sans déficience) sur les compétitions nationales.

Le torball n’est pas représenté en compétition internationale à l’inverse de sa pratique quasi jumelle, le goalball, qui est lui paralympique.

Les principales différences entre les 2 sports résident dans le temps de jeu, les dimensions du terrain, la taille du ballon et les équipements présents sur le terrain.

 

Une organisation partenariale

Cette organisation a fait l’objet d’un travail partenarial mené pendant de nombreux mois. Le CDH 82 souhaitait répondre aux sollicitations de l’Office Municipal des Sports de Castelsarrasin pour accueillir une manifestation d’envergure.

C’est tout naturellement que les contacts ont été activé dès que l’organisation a été confirmée par la FF Handisport, après 2 annulations successives en raison de la crise sanitaire. Avec l’appui de plusieurs partenaires financiers (Harmonie Mutuelle, Conseil Départemental, Conseil Régional Occitanie, Ville de Castelsarrasin), le CDH 82 a préparé une organisation minutieuse et ambitieuse.

Les équipes ont pu profiter de la qualité des infrastructures de la base de loisirs du Conseil Départemental à St-Nicolas de la Grave, qu’ils ont découvert dès le vendredi soir à leur arrivée, ainsi que le samedi soir à l’occasion du gala de clôture.

Pour l’organisation de la journée, le CDH 82 a eu le soutien des jeunes lycéens de l’institut Lestonnac de Beaumont-de-Lomagne, dans le cadre de leur parcours de découverte des services à la personne.  Les archers de Castelsarrasin ont été aussi à l’œuvre, au même titre que les bénévoles de l’OMS de Castelsarrasin.